Aujourd’hui, j’ai visité le quartier de Maritime, où j’ai rencontré des éducateurs de rue. Le but premier de cette visite était de savoir comment les éducateurs se sont organisés depuis le début de la pandémie. Salim, éducateur de rue actif dans le quartier, m’a fait visiter les infrastructures et le quartier en général.

Maritime est un quartier de la commune bruxelloise de Molenbeek. Malheureusement, elle n’a pas toujours eu une bonne image auprès de la population, en raison des événements récents et moins récents qui ont touché l’ensemble de notre capitale. Heureusement, aujourd’hui, de plus en plus d’actions sont menées pour améliorer l’image du quartier et de la ville en général, et pour offrir aux jeunes de meilleures perspectives, grâce notamment aux éducateurs de rue. C’est une chose que j’ai pu remarquer durant la visite.

Au sein de ce quartier, divers changements ont eu lieu concernant les activités ainsi que les infrastructures pour les jeunes. Cela a été rendu possible grâce aux volontaires et éducateurs de rue, travaillant avec JES, qui se sont investis pour y installer un climat favorable aux jeunes.

Un exemple de changement, est l’installation d’infrastructures sportives pour rendre le sport accessible aux jeunes, comme des salles de boxes munies de sacs, gants et matériel en tous genres. On peut également y suivre des cours de capoeira et de danse en général. Un autre exemple, est un local où on y apprend à cuisiner et pâtisser. Une Playstation est également présente dans les locaux afin d’y organiser des tournois de jeux divers. L’ennui n’y a clairement plus sa place!

De plus, les volontaires organisent des activités pour occuper les jeunes, ainsi que leur permettre de voir l’entourage différemment. Évidemment, pour cause de coronavirus, la situation n’est plus très favorable aux rassemblements d’enfants de plus de 12 ans, ce qui apporte certainement un temps difficile.

Heureusement, nous commençons à voir la lumière au bout du tunnel. Espérons que cette situation évoluera vite vers la normale, et que nous pourrons encore plus compter sur les volontaires et éducateurs de rue.

Article rédigé par Zakaria Benali (18/03/2021)

Le virus a chamboulé notre quotidien, mais nous commençons à voir la lumière au bout du tunnel.

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