Lise

Quelles sont les propriétés d’un bon coach (à l’emploi) ? Quelle est la différence entre notre approche d’encadrement individuel et l’encadrement classique ? Quels sont les moments forts de nos coachs ? Nos coachs prennent la parole pour répondre à nos questions. Je vous présente Lise.

Quelles sont les propriétés qu’un bon coach (à l’emploi) doit avoir?

Un bon coach est à la disposition des jeunes. Chez JES la porte est ouverte, les jeunes peuvent venir chez nous à tout moment où ils ont une question. En tant que personne aussi, – et non seulement en tant que coach – il faut être joignable via différents canaux.

Vous ne devez pas avoir réponse à tout, mais il faut au moins être conscient de ce que vous pouvez signifier pour le jeune à différents niveau, et donc pas uniquement au niveau de l’emploi, de la formation ou du stage. Le fait de rendre différents sujets abordables joue un rôle éssentiel. Nous ne jugeons pas le jeune et n’évitons pas non plus les questions qui se pôsent. Pour cela l’ouverture d’ésprit est éssentielle, en tant que coach vous avez vous-même aussi beaucoup à apprendre des jeunes. 

Le respect des accords conclus est une chose que j’ai apprise chez JES aussi. En tant que coach à l’emploi vous devez clairement indiquer quelles étapes peuvent être franchies ensemble, en quoi vous pourrez apporter votre soutien, ceci afin dé susciter des attentes trop élevées  Le contrat à durée indéterminée pour le job idéal ne pourra pas être produit par nous comme par magie, mais vous vous engagez à parcourir avec le jeune – pour ainsi dire en équipier/ère – la trajectoire de recherche d’un tel job.

Un bon coach s’adapte au rythme du jeune aussi. Il s’agît à chaque fois d’un encadrement sur mesure. C’est pourquoi nous partons à la recherche de ce qui intéresse vraiment le jeune, de ce qu’il ou elle veut vraiment, de ce qu’il/elle est capable de réaliser aussi. Nous renforçons ses atouts et établissons un lien entre ses compétences et le marché du travail.


Nous partons à la recherche de ce qui intéresse le jeune, de ce qu’il ou elle veut vraiment, de ce qu’il/elle est capable de réaliser aussi.

Quelle est la différence ou la valeur ajoutée par rapport à une approche classique?

La plus grande plusvalue est que notre porte est toujours ouverte, sans calendrier ou horaire précis . Il y a également la possibilité d’une journée ou d’un moment moins favorable, certaines étapes vers un emploi ou vers une formation pourront échouer parfois aussi. C’est à ces moments-là que nous sommes présents pour le jeune, à son écoute ét prêts à entreprendre de nouvelles tentatives ensemble. C’est là que réside la différence de notre approche moins classique chez JES  Nous continuons à motiver le jeune et continuons la recherche d’un lancement durable, quoi qu’il en soit.

Nous essayons d’établir des liens avec des employeurs afin d’éxaminer quels sont les scénarios ‘gagnant-gagnant’ pour les deux partis. Quels sont les métiers ou emplois où les jeunes sont encore trop peu représentés et où leurs talents pourraient être mis en jeu et faire la différence ? Dans quels emplois peuvent-ils débuter et évoluer ? Mon expérience, après toutes ces années d’engagement auprès de JES, me montre que les jeunes sont impatients à saisir de telles opportunités et à montrer le potentiel qu’ils ont en eux.

En tant que coach cela vous donne de l’énergie de voir les gens grandir et rayonner. 


En tant que coach cela vous donne de l’énergie de voir les gens grandir et rayonner.

Quel est ton moment ‘sensationnel’ personnel ou de quoi es-tu particulièrement fière tout au long de ta carrière en tant que coach chez JES?

Il y en a trop de ces moments ‘Sensas!!!’. En tant que coach cela vous donne de l’énergie de voir les gens grandir et rayonner. Par éxemple : une jeune femme pouvait faire un stage chez Haagen Dazs dans la Galerie de la Reine. Lors d’une visite au département elle était là toute fière et rayonnante en tenue de travail avec des pralines exclusives à la main. Cela vous rend fière à votre tour et c’est alors que l’on se dit: ‘Ok, nous avons pu réaliser un ‘match’ parfait gràce à son trajet chez JES.’

Dans le secteur de la prévention et sécurité j’ai encadré des jeunes que je rencontre aujourd’hui en ville comme gardien de la paix ou en tant que steward chez Ancienne Belgique, ou à la Commission.Européenne Je trouve cela super qu’ils font ce qu’ils veulent faire comme métier.

Un autre moment ‘TOP’ était lors d’une journée de sport au parc Elisabeth que nos jeunes ont organisée. Ils ont conçu un système avec différentes missions et défis et se sont eux-mêmes occupés de la logistique et du matériel. Ils sentaient clairement l’énergie échangée et se sont dit: “Oké, nous allons faire un tabac!”

Lors de la collaboration avec le CVO COOVI il est formidable aussi de voir les gens briller avec un certificat en mains. Une jeune Bruxelloise qui a commencé à travailler comme première femme dans une équipe au sein d’une entreprise de jardinnage, voilà des histoires de succès. Mais il y a tout aussi bien les petites choses du quotidien, les conversations et échanges, desquels vous vous dites parfois en tant que coach à l’emploi: “Wow, ceci est un job fantastique.”

Comment vis-tu le travail avec les gens dans le quartier Maritime?

Cela ne fait pas encore très longtemps que j’ai commencé en tant que coach à l’emploi à la permanence de Maritime. Mais j’ai l’impression que c’est un endroit énergique et pétillant, avec une bonne ambiance sur la place. L’infrastructure sportive est bien utilisée.

Les jeunes se connaissent bien, on sent qu’ils peuvent compter l’un sur l’autre. Ils ne passent pas leur temps à ne rien faire dans le quartier! Différents jeunes y travaillent en tant que bénévoles. Ils veulent s’engager à faire la différence pour leur quartier. C’est super de voir comment ils organisent des activités et comment ils assument des résponsabilités. On voit clairement que ces jeunes ont envie de signifier quelque chose , de se lancer et d’atteindre quelque chose dans leur vie.

Hélas l’image que l’on a de ces jeunes du quartier ne correspond souvent pas avec le potentiel qu’ils portent en eux. Les jeunes ne veulent pas rester à ne rien faire en ces temps bizarres. Ils veulent en démordre et faire bouger les choses. 



L’ouverture d’esprit est également très importante. En tant que coach professionel, vous pouvez même apprendre des jeunes.